Septembre 2013

Septembre 2013


Voici quelques nouvelles que nous transmettent régulièrement Emiliano et Teresa, les 2 infirmiers espagnols actuellement en charge du projet de la clinique mobile au Turkana:

Septembre 2013


Bonjour tout le monde,


Le mois de septembre est terminé, faisons le bilan de l’activité de ce dernier mois.  Nous avons reçu beaucoup de visites, pour accompagner notre projet, et pour connaître la réalité des conditions dans le nord du Turkana. Entre autre un médecin travaillant en médecine interne à Almeria, qui nous a proposé de travailler en télémédecine pour les cas difficile, via son service de médecine tropicale et médecine interne. Nous avons aussi été contacté par un médecin qui vient de finir son cursus, qui souhaite venir quelques mois pour avoir une expérience et nous aider au Turkana.

Nous avons aussi reçu la visite d’un expert en communication, pour la réalisation d’un documentaire sur la clinique mobile, dans le but de montrer la réalité sr place. Nous l’aurons bientôt.


Situation actuelle au Turkana :

Les nomades ont émigré.  Il n’y a plus de pâturage dans la plaine, il faut maintenant migrer vers les montagnes, en attendant les prochaines pluies. Durant le premier mois, nous avons eu des difficultés à retrouver certaines populations nomades, qui s’étaient dispersé dans des lieux montagneux et difficiles d’accès. Pour cette raison, nous avons particulièrement besoin d’une voiture, pour accéder à ces populations.



LE VILLAGE DE NAPEIKAR:

La population de Napeikar croit peu à peu. Ainsi, les visites aux domiciles sont devenues insuffisantes, nous avons décidé d’agir autrement :

-Le lundi : nous allons au domicile de certains patients : les aveugles, les exclus, les urgences médicales, les patients âgés, les maladies chroniques…

-le mercredi : nous allons au dispensaire, pour voir une trentaine de patients sélectionnés par les travailleurs sociaux, et pour le suivi des grossesses


Suivi des grossesses :

-Le suivi des grossesses dans les populations nomades est difficile. Un suivi mensuel ne peut pas être mis en place, car les patientes ne viennent pas de façon régulière. La seule chose que l’on peut faire est la distribution de fer, d’acide folique et de vitamines.

-Chez les populations plus stables, nous sommes en train de mettre en place un suivi plus rigoureux, pour prévenir les complications pendant l’accouchement.



FORMATION :

-Accoucheuses traditionnelles :le cursus de formation des accoucheuses traditionnelles suit son cours. Actuellement, nous formons des femmes pour qu’elles soient capables de :

1/ Identifier les grossesses à risque en raison de l’âge de la femme

2/ Identifier les facteurs socio-environnementaux à risque pour la grossesse

3/ Identifier les signes physiques faisant suspecter : une fausse couche, un accouchement prématuré ou un accouchement difficile.

4/ Identifier le stade de la grossesse, et la position du fœtus

5/ Connaître les règles importantes d’hygiène

6/ Savoir assister un accouchement

7/ Réaliser les soins postnataux pour la mère et pour l’enfant.


-Les assistants :

Grace au programme avec les ophtalmologues Espagnols, nous avons pu envoyer Vivian, notre auxiliaire et traducteur, pour obtenir un diplôme d’assistant ophtalmologue.




TRANSFERT DES PATIENTS :



Nous avons du transféré certains patients, nécessitant un traitement spécialisé.  Comme le cas de ce patient, chez qui nous suspections une lèpre, et que nous avons transféré à Lodwar pour son traitement. Le cas nécessitant le plus souvent un transfert sont : pathologies chirurgicales, tuberculose, prématurés, difficultés diagnostiques, préeclampsies.










MERCI A TOUS POUR VOTRE SOUTIEN





Ejokonoï est une association à but non lucratif, régie par la loi du 1er juillet 1901. Parution au JO du 15 juin 2013.